Deuil au Nigéria, suite à l’attaque de Boko Haram contre un dortoir d’un collège de l’Etat septentrional de Yobé qui a coûté la vie à moins 42 élèves.
Le porte-parole militaire de Yobé a dit à la Voix de l’Amérique (VOA) que l’attaque a eu lieu en pleine nuit, plus précisément après minuit dimanche pendant que les élèves dormaient au Collège de l’agriculture de la ville de Gubja, située à une trentaine de kilomètres de Damaturu, chef-lieu de Yobé. Pour le capitaine Eli Lazarus, les assaillants seraient des militants de la secte islamiste Boko Haram.
« Quand les terroristes sont arrivés à l’école, ils ont encerclé le dortoir des garçons, et ouvert aveuglément le feu tuant plusieurs élèves et blessant de nombreux autres », a dit le capitaine Lazarus.
A la mi-journée dimanche, les secouristes tentaient, pour leur part, de retrouver des élèves qui avaient fui leur dortoir pour se cacher dans les buissons et fermes des alentours. Selon un survivant interviewé par un collègue du service haussa, les assaillants les ont pourchassés en continuant de tirer sur eux.
Le père d’un des élèves tués a dit avoir compté 42 corps à la morgue, dont celui de son fils. Mais le bilan est plus lourd, a dit à la VOA un témoin, Saleh Bakoro, joint à Damaturu.
« Oui, ils sont arrivés vers une heure du matin à l’école. Ils ont tué beaucoup d’élèves du Collège d’Agri-Gubja. Moi, j’ai vu plus de 40 élèves morts. J’ai vu 50 élèves qui étaient déjà morts , a déclaré M. Bakoro.
Ce n’est pas la première attaque de ce genre dans l’Etat de Yobé. En juillet, la milice Boko Haram avait investi, en pleine nuit également, les dortoirs d’une école secondaire de Mamudo, tuant au moins 29 personnes, des élèves pour la plupart. Le gouvernement de Yobé avait ensuite fermé toutes les écoles, pour ne les rouvrir que récemment afin de permettre aux élèves de passer leurs examens.
Boko Haram veut essentiellement dire en Hausa que « l’éducation occidentale est un sacrilège ou péché », et la milice s’en prend régulièrement aux écoles, en même temps qu’aux installations de l’armée et de la police, aux églises et aux marchés. Elle sévit depuis 2009 au Nigéria, où la violence a fait depuis plus de 3.000 morts.
Le porte-parole militaire de Yobé a dit à la Voix de l’Amérique (VOA) que l’attaque a eu lieu en pleine nuit, plus précisément après minuit dimanche pendant que les élèves dormaient au Collège de l’agriculture de la ville de Gubja, située à une trentaine de kilomètres de Damaturu, chef-lieu de Yobé. Pour le capitaine Eli Lazarus, les assaillants seraient des militants de la secte islamiste Boko Haram.
« Quand les terroristes sont arrivés à l’école, ils ont encerclé le dortoir des garçons, et ouvert aveuglément le feu tuant plusieurs élèves et blessant de nombreux autres », a dit le capitaine Lazarus.
A la mi-journée dimanche, les secouristes tentaient, pour leur part, de retrouver des élèves qui avaient fui leur dortoir pour se cacher dans les buissons et fermes des alentours. Selon un survivant interviewé par un collègue du service haussa, les assaillants les ont pourchassés en continuant de tirer sur eux.
Le père d’un des élèves tués a dit avoir compté 42 corps à la morgue, dont celui de son fils. Mais le bilan est plus lourd, a dit à la VOA un témoin, Saleh Bakoro, joint à Damaturu.
« Oui, ils sont arrivés vers une heure du matin à l’école. Ils ont tué beaucoup d’élèves du Collège d’Agri-Gubja. Moi, j’ai vu plus de 40 élèves morts. J’ai vu 50 élèves qui étaient déjà morts , a déclaré M. Bakoro.
Ce n’est pas la première attaque de ce genre dans l’Etat de Yobé. En juillet, la milice Boko Haram avait investi, en pleine nuit également, les dortoirs d’une école secondaire de Mamudo, tuant au moins 29 personnes, des élèves pour la plupart. Le gouvernement de Yobé avait ensuite fermé toutes les écoles, pour ne les rouvrir que récemment afin de permettre aux élèves de passer leurs examens.
Boko Haram veut essentiellement dire en Hausa que « l’éducation occidentale est un sacrilège ou péché », et la milice s’en prend régulièrement aux écoles, en même temps qu’aux installations de l’armée et de la police, aux églises et aux marchés. Elle sévit depuis 2009 au Nigéria, où la violence a fait depuis plus de 3.000 morts.