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RDC

Des Chinois arrêtés et relâchés sur fond de contrôle d'un péage routier (avocat)


Un ingénieur congolais sur son ordinateur, le 25 février 2015 à Kinshasa.
Un ingénieur congolais sur son ordinateur, le 25 février 2015 à Kinshasa.

Des Chinois travaillant pour un géant du BTP sont inquiétés depuis plusieurs jours dans le centre de la République démocratique du Congo avec pour véritable enjeu, d'après leur avocat, le contrôle d'un péage sur une route qu'ils réhabilitent au Kasaï.

Sept ressortissants chinois travaillant pour le conglomérat public China Railway Engineering Corporation (CREC) ont été relâchés après avoir été arrêtés la semaine dernière, a-t-on appris jeudi auprès de leur avocat.

Ils avaient été accusés de séjour irrégulier par les autorités de la province du Kasaï central.

Après leur transfert à Kinshasa, la Direction générale des migrations (DGM) a estimé que "leur séjour est régulier et ils ont été immédiatement relaxés", a déclaré à l'AFP Mathieu Lukusa Lufukona, avocat de la société CREC.

La société, l'une des 20 plus importantes en Chine, assure la construction de routes à travers la RDC. Au Kasaï, le géant chinois de la construction réhabilite une route qui va de Kananga vers l'Angola. La CREC gère un péage à Matamba, à 20 km de Kananga.

Me Lukusa a accusé le gouverneur du Kasaï central "Martin Kabuya de (vouloir) faire venir sa propre société pour remplacer CREC pour la construction de la route de Kalamba-Mbuji et mettre la main sur les recettes du péage".

M. Kabuya n'a pu être joint par l'AFP.

Un responsable du service de migration du Kasaï central a indiqué à l'AFP que trois autres "Chinois, en situation irrégulière", ont été arrêtés à Kananga. Ils travaillent également pour la CREC.

Ils "se cachaient dans une maison, nous les avons dénichés et ils sont gardés au cachot des services des renseignements de la police", a-t-il affirmé sous couvert d'anonymat.

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