L’après-midi, les forces de sécurité essayaient de débarrasser des barricades et les pneus brulés que des manifestants ont laissés sur certaines artères.
Le matin, des affrontements entre la population et des policiers ont été enregistrés.
La population lançait des pierres et autres projectiles contre la police qui ripostait par des grenades lacrymogènes et des tirs en l’air.
Les habitants de la ville protestaient le meurtre la nuit d’un commerçant et de sa femme, un énième du genre.
"La population est en furie contre la police et l’armée du fait que la nuit, des hommes armés sont entrés dans des maisons d’habitation et une alimentation, ils ont tué deux personnes et blessé plusieurs autres et on a fait appel à la police à travers le numéro vert et il n’y a eu aucune réaction de la polie. Et, c’est dans la petite matinée vers 6h30 que la police et l’armée s’amèneront alors que les gens étaient en furie. On accuse la police et l’armée d’être complices de ces briguants qui accentuent l’insécurité. C’est chaque matin, quand on se réveille, (NDLR, qu’on apprend) ils ont tué, ils ont cambriolé des maisons, ils sont porteurs d’armes ", témoigne un habitant de la ville.
Plusieurs blessés ont été également enregistrés quand les assaillants ont attaqué la nuit. Parmi eux, les enfants du couple abattu et les voisins.
La population est restée sur ses gardes malgré le retour au calme.
Narval Mabila, correspondant à Lubumbashi
