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Côte d’Ivoire : appel au calme du gouvernement face aux violences post-électorales


Les municipales se sont bien déroulées, mais depuis le vote, elles sont contestées
Les municipales se sont bien déroulées, mais depuis le vote, elles sont contestées
Le gouvernement ivoirien a appelé mercredi au calme et a « fermement condamné » les violences survenues, notamment à Abidjan, à la suite de contestations des résultats des élections locales de dimanche.

Plusieurs personnes ont été blessées ces derniers jours dans une série d’incidents qui ont éclaté, notamment dans la capitale économique, Abidjan, du fait de partisans de candidats vaincus et criant à la fraude.

C’est le cas par exemple dans la commune de Koumassi ou les partisans du candidat du Rassemblement des républicains (RDR), le parti au pouvoir, contestent sa défaite face au maire sortant, Raymond Ndohi, du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI).
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« L’élection s’est déroulée, je croie, dans de bonnes conditions. C’est seulement mardi à la proclamation des résultats qu’il y a eu des difficultés » explique Bacongo Cissé du RDR, évoquant une « explosion de colère » dans la commune. « Il n’y a pas eu de dispute. Il n’y en a pas entre le candidat du PDCI et moi » a-t-il poursuivi.

Pour sa part, Raymond Ndohi, le candidat du PDCI, a jugé que les troubles étaient dus à « des mauvais perdants qui ne savent pas que la démocratie, c’est la loi du plus grand nombre ».
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Il rappelle qu’il s’était présenté aux législatives en 2011, et avait été battu. A l'époque, « j’ai réuni mon état-major pour dire que ça n’a pas marché, et qu’on se remette au travail ». Il a dit s’attendre au même comportement aujourd’hui de la part de ses adversaires politiques.

Une réunion d'urgence de la Commission électorale indépendante (CEI) devait avoir lieu mercredi soir pour se pencher sur la montée de la violence consécutive à la proclamation des résultats des élections locales.

De son cote, le Front populaire ivoirien (FPI), l’ancien parti au pouvoir qui a boycotté ces élections, affirme qu’il ne va pas reconnaitre l’issue du scrutin.
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