Liens d'accessibilité

Dernières nouvelles

Cinq jihadistes tués lors d'un raid policier en Egypte


Dans le village d'Akhmim, à quelque 400 km au sud du Caire, en Egypte, le 3 janvier 2000.
Dans le village d'Akhmim, à quelque 400 km au sud du Caire, en Egypte, le 3 janvier 2000.

Cinq jihadistes ont été tués lundi au cours d'un raid mené par la police égyptienne dans une zone montagneuse en Haute-Egypte (sud), a annoncé le ministère de l'Intérieur.

Depuis la destitution par l'armée en 2013 du président Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans, les forces de sécurité affrontent de nombreux groupes jihadistes, dont l'organisation Etat islamique (EI), principalement dans le Sinaï.

Lors du raid mené à Akhmim, à quelque 400 km au sud du Caire, les jihadistes "ont ouvert le feu sur les forces" de sécurité, qui ont riposté, a déclaré le ministère dans un communiqué.

"Cinq éléments terroristes ont été retrouvés morts" à la suite de cet affrontement, a-t-il ajouté, sans préciser s'il y avait des victimes du côté des forces de sécurité.

Des centaines de policiers, de soldats ainsi que des civils ont été tués ces dernières années dans des attaques jihadistes en Egypte, revendiquées notamment par l'EI.

L'armée mène depuis février une vaste opération militaire baptisée "Sinaï 2018", visant à déloger les jihadistes de la branche locale de l'EI, en particulier dans le Nord Sinaï (est) où elle est très active.

Plus de 250 jihadistes et une trentaine de soldats sont morts depuis le lancement de cette opération, selon des chiffres officiels.

Le président Abdel Fattah al-Sissi, au pouvoir depuis 2014, a fait de la lutte contre le terrorisme l'une de ses priorités.

Les groupes de défense des droits de l'homme dénoncent régulièrement les abus de cette politique, qu'ils jugent instrumentalisée pour museler l'opposition.

Sept personnes, dont un ancien diplomate égyptien ayant proposé la tenue d'un référendum sur le maintien au pouvoir du président Sissi, ont été placées en détention provisoire la semaine dernière selon leur avocat.

Comme de nombreux militants et journalistes détenus en Egypte, elles sont notamment accusées, selon l'un des avocats, d'appartenir ou d'aider des "groupes terroristes".

Avec AFP

XS
SM
MD
LG