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Trudeau n'émet pas "d'avis personnel" entre Trump et Clinton


Justin Trudeau et Barack Obama à New York, le 20 septembre 2016.
Justin Trudeau et Barack Obama à New York, le 20 septembre 2016.

Le Premier ministre canadien Justin Trudeau n'a pas voulu donner "d'avis personnel" sur sa préférence à cinq jours de l'élection présidentielle américaine entre Hillary Clinton ou Donald Trump.

Très diplomatiquement, le chef du gouvernement a cependant convenu que les choses allaient changer quel que soit le prochain locataire de la Maison blanche.

Des changements vont inévitablement se produire avec la prochaine présidence américaine et, dans ce contexte, "il y aura une nécessité pour le Canada de réaffirmer les positions qui sont importantes pour les Canadiens, pour nos entreprises, nos voyageurs et notre place dans le monde", a déclaré M. Trudeau.

"Et c'est exactement ce que je vais faire", a déclaré le Premier ministre lors d'une conférence de presse organisée au terme d'une année à la tête du gouvernement libéral.

Je vais devoir travailler pour défendre les intérêts des Canadiens indépendamment de qui les Américains choisiront la semaine prochaine".
Justin Trudeau, Premier Ministre du Canada

Dans ces conditions, a-t-il ajouté, "je ne vais pas exprimer d'avis personnel sur qui peut ou ne peut pas jouer ce rôle dans les prochains mois et nous le saurons" mardi, a ajouté M. Trudeau.

Au fil des mois, le Premier ministre canadien a été plus prudent dans ses déclarations sur sa préférence, principalement depuis que Donald Trump a obtenu l'investiture républicaine cet été.

Lors de sa visite à la Maison Blanche en mars, il avait délivré une pique à Donald Trump sans le nommer directement, en dénonçant avec force les "politiques fondées sur la peur, l'intolérance ou la rhétorique haineuse".

En septembre, Justin Trudeau avait mis en garde contre les tentations isolationnistes de certains. "L'isolement, la construction de murs ou le renfermement sur nous-mêmes ne créent ni opportunités, ni croissance ni bénéfices pour la classe moyenne", avait-il déclaré en référence aux propositions de Donald Trump de vouloir construire un mur à la frontière du Mexique ou de mettre fin à l'accord de libre-échange nord-américain.

Avec AFP

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