Après avoir annoncé le boycott de la présidentielle du 28 juin, les principaux partis d'opposition du Burundi ont annoncé qu’ils ne participeront pas non plus aux élections législatives de juillet. Regroupés au sein de l'Alliance démocratique pour le changement, ces partis ont qualifié de « mascarade » le scrutin législatif du mois prochain.
Le porte-parole de cette coalition de 12 partis, Léonard Nyangoma, a réitéré les exigences des partis d'opposition: dissolution de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et annulation des résultats des élections communales du 24 mai, entachés de fraudes massives selon l'opposition.
Autre développement sur la scène politique burundaise : Agathon Rwassa, le chef de l’ancienne rébellion des FNL, considéré comme le principal leader de l’opposition, a disparu. Ses proches se refusent à tout commentaire, pendant que des rumeurs commencent à circuler à Bujumbura selon lesquelles il aurait quitté le pays. L’information fait la une de l’actualité dans le pays, rapporte notre correspondant Eric Manirakiza, ajoutant que pour le moment, aucune source ne dit où se troupe M. Rwasa.