La Commission Blair pour l’Afrique appelle les pays développés à accroître leur aide pour promouvoir la croissance et le développement en Afrique ; un appel lancé en rapport avec la publication d’un rapport de la Commission aujourd’hui. Les précisions de Timothée Donangmaye…
La Commission Blair recommande que les donateurs internationaux fournissent entre 10 et 20 milliards de dollars par an pour aider les pays africains à faire face au changement climatique et utiliser leurs ressources naturelles pour produire de l’énergie propre. Elle souligne que les pays africains doivent faire plus pour créer les emplois, réduire la pauvreté et améliorer les services de santé et l’éducation.
Le document paraît cinq ans après le premier rapport, qui a fixé des objectifs destinés à accélérer le développement de l’Afrique et répondre aux problèmes de santé et d’éducation dans ce continent. Les conclusions du dernier rapport: les gouvernements africains n’investissent pas assez pour atteindre les objectifs en question tandis que les donateurs tardent à honorer leurs engagements financiers. Autres sources de préoccupations : peu de progrès en ce qui concerne l’aménagement des terres agricoles et la révision des accords internationaux sur le commerce.
Le document de la Commission Blair pour l’Afrique fait tout même état de progrès dans les domaines de l’enseignement primaire et de l’accès aux médicaments antirétroviraux. Sa publication intervient alors que les leaders du monde s’apprêtent à se rencontrer, ce mois-ci, à l’ONU pour passer en revue les Objectifs de développement du millénaire fixés en l’an 2000, parmi lesquels la lutte contre l’extrême pauvreté, l’amélioration de la santé maternelle et l’enseignement primaire pour tous à l’an 2015.