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Bissau : les putschistes veulent rencontrer les partis politiques


Le sort du Premier ministre et candidat présidentiel Carlos Gomes Junior reste inconnu

Un coup d’Etat en chasse un autre dans la région ouest-africaine… Apres le Mali, la Guinée-Bissau…

Le pays était en proie ce vendredi à un nouveau coup d'Etat militaire, au lendemain de l'arrestation du président intérimaire Raimundo Pereira et du Premier ministre Carlos Gomes Junior, dans la capitale, désormais quadrillée par les soldats.

Un "commandement" sans visage basé à l'état-major a justifié ces troubles, en dénonçant ce qu’il appelle un "accord secret" conclu entre l'exécutif et l'Angola.

Carlos Gomes Junior, Premier ministre et président du Parlement bissau-guinéen (mars 2012)
Carlos Gomes Junior, Premier ministre et président du Parlement bissau-guinéen (mars 2012)

Dans ce pays très instable, les rumeurs de coup se faisaient insistantes depuis des jours, à l'approche du second tour de la présidentielle, le 29 avril.

L'assaut a été lancé jeudi soir, principalement sur la résidence à Bissau de Carlos Gomes Junior, homme fort de l'exécutif et favori du scrutin. Sa maison a été attaquée à la roquette, pendant que des militaires prenaient la radio nationale et bouclaient la ville. Son sort reste inconnu à l’heure actuelle.

Contacté par téléphone, un journaliste local a dit à la VOA que les militaires ont invité les partis politiques, vendredi matin, à une rencontre où les raisons du coup d'Etat leur seraient exposées.

La situation est calme, mais très tendue dans la capitale.

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