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Des routards tombent malades en pensant prendre de la cocaïne en Australie


Ukraynanın Donesk şəhərində Pasxa
Ukraynanın Donesk şəhərində Pasxa

Neuf jeunes routards étrangers, dont cinq Français, ont été hospitalisés dans l'ouest de l'Australie, victimes "d'accès de délire" après avoir consommé un médicament contre le mal des transports en pensant que c'était de la cocaïne, selon les autorités australiennes et les médias locaux.

Deux Français et un Allemand étaient toujours hospitalisés jeudi. La veille, leur état avait été décrit comme "critique" par David McCutcheon, un médecin des urgences cité par le journal West Australian.

Les secours avaient été appelés en renfort mardi soir dans la maison occupée par les routards dans la banlieue de Perth, dans l'Etat d'Australie-Occidentale.

Sept jeunes gens et deux jeunes femmes âgés entre 21 et 25 ans avaient pris de l'hyoscine avant de se retrouver inconscients ou dans un état de semi-inconscience.

"Plusieurs d'entre eux seraient morts sans intervention médicale", a ajouté David McCutcheon. Les neuf ont été hospitalisés en proie à des "accès de délire agité", a-t-il ajouté. "Ils hallucinaient, leur coeur battait trop vite, plusieurs ont dû être plongés dans un coma artificiel pour leur propre protection".

D'après la police, la seule drogue identifiable à partir des échantillons prélevés sur les patients est l'hyoscine, un médicament dispensé sous ordonnance également connu sous le nom de scopolamine et utilisé à petites doses comme sédatif et contre le mal des transports.

L'une des victimes, un Italien, a raconté au West Australian qu'un paquet contenant la drogue était arrivé dans leur maison à l'adresse d'une personne qui n'y habitait plus.

En ouvrant le paquet, les routards ont découvert de la poudre blanche enveloppée dans du papier portant la mention "scoop".

Pensant qu'il s'agissait de cocaïne, ils ont tous sniffé la substance, a poursuivi l'Italien en expliquant qu'il s'était alors retrouvé paralysé sans pouvoir appeler au secours.

"On était impuissants, on ne pouvait rien faire".

Une voisine a raconté au groupe de médias Australian Broadcasting Corporation que les victimes étaient la proie de convulsions et avaient le regard vitreux lorsqu'elles avaient été évacuées sur des brancards.

"C'était dingue. Bon nombre d'entre eux tremblaient et essayaient de descendre du brancard mais je crois qu'ils n'avaient pas conscience de le faire", a déclaré Sophie Barnet.

Avec AFP

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