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Le groupe Etat islamique revendique la prise d'otages en France


La police devant le supermarché après la fusillade et la prise d’otages dans la ville de Trèbes, dans le sud de la France, le 23 mars 2018.
La police devant le supermarché après la fusillade et la prise d’otages dans la ville de Trèbes, dans le sud de la France, le 23 mars 2018.

L'organisation Etat islamique a revendiqué la prise d'otages et les attaques meurtrières qui ont frappé ce vendredi le sud de la France, à Trèbes et Carcassonne, faisant selon un dernier bilan trois morts et seize blessés.

"L'homme qui a mené l'attaque de Trèbes dans le sud de la France est un soldat de l'Etat islamique, qui a agi en réponse à l'appel " de l'organisation "à viser les pays membres de la coalition " internationale, indique le communiqué."Un individu a tué trois personnes et en a blessé 16 autres, dont au moins deux sont dans un état grave", a déclaré le président lors d'un point de presse à l'issue d'un "point de situation" au ministère de l'Intérieur à Paris.

Le gendarme otage de l'auteur de l'attaque, qui s'était substitué à un otage, "lutte contre la mort", a-t-il précisé.

Macron évoque une probable "attaque terroriste" en France (vidéo)
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Tout laisse "à penser qu'il s'agirait d'un acte terroriste"

Le Premier ministre français Edouard Philippe a, lui, indiqué vendredi que tout laisse "à penser" que la fusillade suivie d'une prise d'otages près de Carcassonne était "un acte terroriste", s'exprimant lors d'une visite à Mulhouse (nord) qu'il a décidé d'écourter.

Le gendarme a été blessé par balle, ainsi qu'un autre militaire, ont précisé ces sources. Le suspect qui se réclamait du groupe jihadiste Etat islamique, est soupçonné d'avoir tué trois personnes et d'en avoir blessé quatre autres au cours de trois attaques menées vendredi matin à Carcassonne et à Trèbes.

​Tout laisse "à penser" que la fusillade suivie d'une prise d'otages près de Carcassonne était "un acte terroriste", a indiqué le Premier ministre français Edouard Philippe lors d'une visite à Mulhouse (nord) qu'il a décidé d'écourter.

"La section antiterroriste du parquet de Paris a été saisie et toutes les informations dont nous disposons au moment où je vous parle laissent à penser qu'il s'agirait d'un acte terroriste", a déclaré M. Philippe, précisant que le "pronostic vital" d'un policier blessé n'était pas engagé, mais se refusant à évoquer le bilan de la prise d'otages.

La voiture du tireur retrouvée sur le parking du supermarché de Trèbes

La voiture de l'homme qui a tiré sur un policier à Carcassonne a été retrouvée sur le parking du supermarché de Trèbes où une prise d'otages était en cours vendredi, selon une source proche du dossier.

Un policier a été blessé par arme à feu à une épaule alors qu'il rentrait d'un footing avec des collègues près de la caserne de Carcassonne, vers 09h30 GMT. Il a été transporté à l'hôpital mais ses jours ne sont pas en danger. Au moins deux personnes sont mortes lors de la prise d'otages dans le supermarché, selon un bilan provisoire.

Un Marocain suivi pour radicalisation soupçonné

Un Marocain d'une trentaine d'années, suivi pour radicalisation islamiste, est soupçonné d'être le preneur d'otages, a indiqué vendredi à l'AFP une source proche de l'enquête.

Au moins deux personnes ont été tuées vendredi dans cette prise d'otages commise par un homme se revendiquant du groupe État islamique, qui est également soupçonné d'avoir blessé à l'épaule un policier, dans la ville proche de Carcassonne, un peu plus tôt dans la matinée.

Avec AFP

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