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Au moins 1 mort et 53 blessés dans de "violents combats" en Centrafrique


Une patrouille de la Minusca à Bria, en Centrafrique, le 21 février 2017. (VOA/Freeman Sipila)
Une patrouille de la Minusca à Bria, en Centrafrique, le 21 février 2017. (VOA/Freeman Sipila)

De violents combats ont secoué Bria, dans l'est de la Centrafrique, jeudi, faisant au moins un mort et 53 blessés, selon un premier bilan de l'ONG Médecins Sans Frontières (MSF).

"Des violents combats ont à nouveau secoué la ville de Bria le 7 septembre", a annoncé MSF, qui explique avoir pris en charge 25 blessés à l'hôpital de Bria, et 28 à la clinique d'un site de déplacés, dans laquelle une personne est décédée.

Selon Eusebe Gonayo, habitant de Bria joint par téléphone par l'AFP, "des tirs nourris d'armes lourdes et légères ont retenti jusqu'en début d'après-midi" jeudi dans la ville.

Les combats ont opposé deux factions en conflit du groupe armé Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC), celle menée par Nourredine Adam et son coordonnateur militaire à Bria, Abdoulaye Hissène, l'autre, emmenée par Azor Khalit.

La Mission des Nations unies (Minusca), présente à Bria, confirme que les combats ont "opposé deux factions du FPRC".

Son porte-parole, Vladimir Monteiro, explique à l'AFP que les éléments de la Minusca "s'assurent de la sécurisation des déplacés et que l'hôpital est protégé".

"Nous avons reçu des blessés au service des urgences de Bria à chaque éruption de violence. Nous constatons malheureusement que (leur) nombre est chaque fois plus important", écrit dans le communiqué Jean-Pierre Kaposo, responsable de MSF à Bria.

La Centrafrique subit depuis plusieurs mois une recrudescence d'affrontements entre groupes armés, avec pour enjeu le contrôle des ressources naturelles et des zones d'influence.

L'ex-colonie française de 4,5 millions d'habitants a basculé dans la guerre civile en 2013 après le renversement du président François Bozizé par les groupes armés de la Séléka ("coalition" en langue nationale sango), affirmant défendre les quelque 20% de musulmans de Centrafrique, entraînant une contre-offensive des milices antibalaka ("antimachettes") majoritairement chrétiennes.

Avec AFP

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