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Attaque d'une gendarmerie dans le nord du Burkina


Les forces de sécurité du Burkina Faso dans les rues de Ouagadougou, au Burkina, le 22 mai 2018.
Les forces de sécurité du Burkina Faso dans les rues de Ouagadougou, au Burkina, le 22 mai 2018.

Un gendarme a été blessé jeudi dans l'attaque d'une brigade de gendarmerie dans le nord du Burkina Faso par des individus armés.

"Ce jeudi matin aux environs de 6 heures (locales et GMT), des individus armés ont attaqué la gendarmerie de Namsiguian", à 175 km de la capitale Ouagadougou, a déclaré à l’AFP un responsables des services de sécurité.

"Un gendarme a été grièvement blessé", a-t-il ajouté sous couvert d'anonymat en attribuant l'attaque à des militants jihadistes.

Selon une autre source sécuritaire, l’attaque a duré "une vingtaine de minutes avant d’être repoussée par les forces de défense et de sécurité".

Cette attaque est la première à Namsiguian, à 35km de Djibo, grande ville du nord du Burkina Faso et chef-lieu de la province du Soum, dont la gendarmerie avait également été attaquée mi-octobre.

Lundi, deux militaires avaient été tués et trois blessés à Nassoumbou, dans le nord du Burkina Faso, près de la frontière malienne, par l’explosion d’un engin artisanal (IED), selon des sources sécuritaires.

Le Burkina Faso est confronté depuis début 2015 à des attaques jihadistes de plus en plus fréquentes et meurtrières. D'abord localisées dans le Nord, celles-ci se sont étendues à d'autres localités, notamment dans l'Est du pays.

La capitale Ouagadougou a été frappée à trois reprises, dont la dernière fois en mars, ces attaques faisant au total près de 60 morts.

Selon un bilan officiel établi mi-septembre, les attaques islamistes ont fait 118 morts, 70 civils et 48 membres des services de sécurité. Au moins une trentaine de personnes ont été tuées depuis cette date, selon un décompte AFP.

Avec AFP

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