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Couvre-feu à Djibo, après l'attaque contre la gendarmerie au Burkina


Un officier de police dans une rue d'Ouagadougou, au Burkina, le 28 novembre 2017.
Un officier de police dans une rue d'Ouagadougou, au Burkina, le 28 novembre 2017.

Un couvre-feu a été décrété à Djibo, après une attaque contre la gendarmerie de la deuxième grande ville du Nord du Burkina Faso et chef-lieu de la province du Soum, a annoncé le haut-commissaire Siaka Barro.

"Il est instauré à partir de ce 23 octobre 2018, jusqu'à nouvel ordre, un couvre-feu de 20 heures à 6 heures du matin, dans le ressort territorial du département de Djibo", a-t-il écrit dans un arrêté.

Le 18 octobre, des individus armés avaient attaqué la brigade territoriale de gendarmerie de Djibo, faisant un blessé et d'importants dégâts matériel. Les assaillants avaient également libéré plusieurs dizaines de personnes gardées à vue.

Selon plusieurs témoins sur place, la population vit dans la psychose depuis cette première attaque dans la ville de Djibo, qui abrite un groupement des forces antiterroristes.

Longtemps épargnée par les groupes armés actifs au Sahel, le Burkina Faso est confronté depuis mars 2015 à des attaques jihadistes de plus en plus fréquentes et meurtrières.

D'abord localisées dans le Nord, celles-ci se sont étendues à d'autres régions, notamment l'Est.

Dans ces deux régions du pays, la circulation nocturne des engins à deux et trois roues est interdite.

Selon un bilan officiel établi mi-septembre, les attaques de militants islamistes ont fait 118 morts: 70 civils et 48 membres des services de sécurité.

Trois attaques ont frappé la capitale, Ouagadougou, en deux ans, dont la dernière en mars, qui ont fait au total près de 60 morts.

Avec AFP

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