En janvier 2017, Ford avait annoncé le rappel de près de 5.000 Kuga dotés d'un moteur de 1,6 l de cylindrée en raison d'un problème de refroidissement qui avait provoqué une quarantaine d'incendies en Afrique du Sud.
La commission nationale du consommateur (NCC), qui intervient en cas de litiges entre consommateurs et entreprises, a été saisie de 160 plaintes dans cette affaire.
Son enquête a conclu que Ford avait "agi de façon illégale en distribuant des véhicules Ford Kuga" équipés d'un "système de refroidissement défaillant".
Ces véhicules "n'étaient pas sûrs", selon la NCC qui a proposé des compensations de 50.000 rands (3.000 euros) pour chacun des propriétaires de véhicules qui ont brûlé.
Ces derniers ont déjà obtenu des dédommagements de la part du constructeur automobile Ford.
Un homme a été brûlé vif en 2015 en Afrique du Sud, au volant d'un modèle Kuga. Sa famille a porté l'affaire devant la justice pour faire reconnaître la responsabilité du constructeur. Ford a nié toute responsabilité dans l'accident et l'affaire est toujours en cours.
Les modèles Kuga concernés ont été fabriqués entre décembre 2012 et février 2014 à Valence (Espagne).
Aux Etats-Unis, un problème de fuites d'huile et d'essence pouvant causer des incendies avait conduit en 2016 au rappel de 400.000 Ford Escape, le nom du Kuga outre-Atlantique.