Le 15e Sommet de l’Union africaine s’est achevé mardi à Kampala. Il a traité de cinq dossiers prioritaires, dont la santé maternelle et infantile, le sujet principal. Désiré Assogbavi d’Oxfam international qualifie « d’assez progressiste » la déclaration adoptée par le sommet à ce sujet. Les leaders africains ont constaté « un sérieux recul » en la matière et « se sont engagés à mener des actions pour rectifier ce problème », a-t-il expliqué.
La paix et la sécurité, la compétence universelle, l’affaire Hissène Habré, la réforme du Conseil de sécurité des Nations Unies sont autant d’autres thèmes débattus au sommet de Kampala.
Les dirigeants africains ont approuvé la proposition de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) d’envoyer 2 000 soldats supplémentaires à Mogadiscio, en Somalie, pour appuyer le gouvernement intérimaire menacé par les militants islamistes. Le nombre de soldats de la force de l’Union africaine (AMISOM) sur place devrait ainsi passer à 8 000.
Pour l’heure, cette force est essentiellement composée de soldats burundais et ougandais. Le président de la commission de l’Union Africaine, Jean Ping, a annoncé que la Guinée est prête à y déployer ses soldats.