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Sommet Afrique-France de Nice : L’Afrique réclame toute sa place au Conseil de Sécurité


Le pésident Hosni Mubarak d'Egypte au sommet Afrique-France de Nice
Le pésident Hosni Mubarak d'Egypte au sommet Afrique-France de Nice

51 délégations africaines ont pris part lundi au 25è sommet Afrique-France tenu à Nice en France. La France a souhaité à cette occasion, que le continent soit mieux représenté dans les instances internationales et notamment a l’ONU. Pour la première fois aussi le sommet Afrique France est ouvert aux opérateurs économiques et à des acteurs non-étatiques.

51 délégations africaines ont pris part lundi au 25è sommet Afrique-France tenu à Nice en France. 40 chefs d’Etats et de gouvernement africains ont été invités par le président Français Nicolas Sarkozy. La France a souhaité à cette occasion, que le continent soit mieux représenté dans les instances internationales et notamment a l’ONU.


Pour le président congolais Denis Sassou Nguesso, "Le Conseil de sécurité ne peut rester sans l'Afrique, tel qu'il a été décidé après la Seconde guerre mondiale" .Il est "absolument anormal que l'Afrique ne compte aucun membre permanent du Conseil de sécurité", a-t-il ajouté sous les applaudissements des 51 délégations africaines représentées. Il a promis des "initiatives" lors de la présidence française du G8 et du G20 qui commence en fin d'année. Le président égyptien Hosni Moubarak, qui a co-présidé le sommet, a lui aussi plaidé pour une meilleure représentation de l'Afrique. Pour la première fois aussi le sommet Afrique France est ouvert aux opérateurs économiques et à des acteurs non-étatiques.


De Nice, Olivier Thimonier, secrétaire général de l’association Survie a confié à la Voix de l’Amérique que ce sommet de Nice est particulièrement axé sur les aspects économiques et financiers. Il Pense que « la stratégie du renforcement des entreprises françaises sur le continent pose problème parce que le business français en Afrique ne permet pas forcément le développement du continent. » Il ajoute que les questions de démocratie, de défense des droits de l’Homme et de lutte contre la corruption, une thématique liée à l’exploitation des ressources naturelles n’était pas du tout à l’ordre du jour de ce sommet, qui est finalement dans la droite lignée des précédents. Olivier Thimonier estime que le changement est possible dans les relations liant la France à l’Afrique. C’est selon lui une question de volonté politique, une autre Françafrique est possible, une autre relation franco-africaine est possible. » Ces relations doivent profiter à tout le monde, a-t-il conclu.

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