Le pacte de sécurité sensé régir le comportement des forces américaines en Afghanistan après la fin de 2014 n’autorise pas les troupes américaines à mener des raids et à pénétrer dans les maisons des Afghans.
Cet accord serait intervenu lors d'une conversation téléphonique entre le secrétaire d'Etat américain John Kerry et le président afghan Hamid Karzaï, a déclaré mardi Karzaï Emal Faizi, le porte-parole de la présidence afghane, lors d’un point de presse.
Mais le département d’Etat a immédiatement cherché à tempérer ces propos. Sa porte-parole, Jen Psaki, a évoqué « quelques progrès » en direction d’un accord sur les questions toujours en suspens entre les deux gouvernements, mais en ce qui concerne un accord final, « Nous n'en sommes pas encore là », a-t-elle souligné.
Kaboul s’oppose depuis longtemps aux clauses octroyant l'immunité judiciaire aux troupes américaines et les autorisant à pénétrer dans les maisons des Afghans. Les Etats-Unis font valoir qu'elles sont essentielles au maintien de leurs forces en Afghanistan après 2014.
Toujours selon Karzaï Emal Faizi, le président Barack Obama aurait accepté d’écrire une missive au peuple afghan dans laquelle il reconnaitrait les erreurs commises dans la « guerre contre le terrorisme ». Mais une fois de plus, Mme Psaki a dit qu'elle ne pouvait confirmer ce projet.
De son côté, la conseillère à la Sécurité nationale du président Obama, Susan Rice, a déclaré que les Etats-Unis n’offriraient pas d’excuses pour les erreurs commises durant la guerre en Afghanistan. Mardi soir, des responsables américains ont certes reconnu que M. Karzaï attend de telles excuses de Washington, mais Mme Rice a déclaré lors d’une interview avec la chaine de télévision CNN que les Etats-Unis « n’ont pas besoin » de présenter des excuses à Kaboul. Ils ont beaucoup sacrifié et soutenu l’Afghanistan dans sa quête de démocratie et sa lutte contre le réseau terroriste Al-Qaïda, a-t-elle rappelé.
Environ 2.500 délégués, dont des parlementaires, des représentants des gouvernements provinciaux et des représentants de la société civile doivent participer cette semaine à Kaboul à une session de la Loya Jirga, la grande assemblée. Mais la capitale afghane reste en état d'alerte suite à l’attentat perpétré samedi près du site de la réunion. Les bureaux restent fermés et des dizaines de postes de contrôle ont été mis en place le long de la route menant vers le site du rassemblement.
Cet accord serait intervenu lors d'une conversation téléphonique entre le secrétaire d'Etat américain John Kerry et le président afghan Hamid Karzaï, a déclaré mardi Karzaï Emal Faizi, le porte-parole de la présidence afghane, lors d’un point de presse.
Mais le département d’Etat a immédiatement cherché à tempérer ces propos. Sa porte-parole, Jen Psaki, a évoqué « quelques progrès » en direction d’un accord sur les questions toujours en suspens entre les deux gouvernements, mais en ce qui concerne un accord final, « Nous n'en sommes pas encore là », a-t-elle souligné.
Kaboul s’oppose depuis longtemps aux clauses octroyant l'immunité judiciaire aux troupes américaines et les autorisant à pénétrer dans les maisons des Afghans. Les Etats-Unis font valoir qu'elles sont essentielles au maintien de leurs forces en Afghanistan après 2014.
Toujours selon Karzaï Emal Faizi, le président Barack Obama aurait accepté d’écrire une missive au peuple afghan dans laquelle il reconnaitrait les erreurs commises dans la « guerre contre le terrorisme ». Mais une fois de plus, Mme Psaki a dit qu'elle ne pouvait confirmer ce projet.
De son côté, la conseillère à la Sécurité nationale du président Obama, Susan Rice, a déclaré que les Etats-Unis n’offriraient pas d’excuses pour les erreurs commises durant la guerre en Afghanistan. Mardi soir, des responsables américains ont certes reconnu que M. Karzaï attend de telles excuses de Washington, mais Mme Rice a déclaré lors d’une interview avec la chaine de télévision CNN que les Etats-Unis « n’ont pas besoin » de présenter des excuses à Kaboul. Ils ont beaucoup sacrifié et soutenu l’Afghanistan dans sa quête de démocratie et sa lutte contre le réseau terroriste Al-Qaïda, a-t-elle rappelé.
Environ 2.500 délégués, dont des parlementaires, des représentants des gouvernements provinciaux et des représentants de la société civile doivent participer cette semaine à Kaboul à une session de la Loya Jirga, la grande assemblée. Mais la capitale afghane reste en état d'alerte suite à l’attentat perpétré samedi près du site de la réunion. Les bureaux restent fermés et des dizaines de postes de contrôle ont été mis en place le long de la route menant vers le site du rassemblement.