A l’occasion de sa visite en RDC, Radhika Coomaraswamy a annoncé que des enfants associés aux groupes armés de l’Est, notamment au Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), vont être libérés et réintégrés dans leurs communautés. Elle a également demandé au président Joseph Kabila de nommer un envoyé spécial sur la violence sexuelle.
Pour sa part, le ministre congolais des Droits humains, Upio Kakura Wapol, a expliqué que la stratégie de Kinshasa dans ce domaine comprenait une agence nationale de lutte contre les violences faites à la femme et à l’enfant. Cette agence a pour mission de coordonner les efforts des divers ministères et de la communauté internationale en matière de prévention, de lutte contre l’impunité et de compensation des victimes de violences.