En portant un toast lundi soir en l’honneur des délégués à la conférence d’Annapolis sur le Moyen-Orient, le président George Bush a rappelé qu’ils poursuivent un objectif commun : un Etat d’Israël et un Etat palestinien vivant côte à côte dans la paix, la démocratie et la sécurité. « Il faudra pour ce faire accepter des compromis douloureux », a ajouté le chef de l’exécutif américain.
Le président Bush a eu lundi des entretiens à la Maison-Blanche, tout d’abord avec le Premier ministre israélien Ehud Olmert, puis ensuite avec le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas.
Pour M. Olmert, la présence à Annapolis de tant de délégations va assurément faire la différence: « Cette fois, c’est différent, car nous allons avoir beaucoup de participants. J’espère que cela va permettre de lancer un processus sérieux de négociations entre nous et les Palestiniens. Il y aura un processus bilatéral, mais l’appui international est très important pour nous », a déclaré M. Olmert.
De son côté, M. Abbas a défini ce qu’il attend d’Annapolis: « Nous avons beaucoup d’espoir que cette conférence permettra d’engager des négociations approfondies sur toutes les questions ayant trait au statut permanent, de façon à parvenir à un accord de paix entre Israël et les Palestiniens. »
A Annapolis, ce sera la première fois en plus d’une décennie que les Israéliens se retrouvent à la table de négociations avec des représentants de seize pays arabes et de la Ligue arabe. Quelles sont les chances de réussite de cette conférence ? Lamia Gritli en a discuté avec André de Nesnera, grand reporter de la Voix de l’Amérique.