Le gouvernement s’est prononcé, vendredi, sur le décès dans la prison de Kondengui, à Yaoundé, du directeur de publication de l’hebdomadaire « Cameroun Express », Cyrille Germain Ngota Ngota. Le défunt souffrait d’hypertension artérielle et d’asthme et n’avait reçu les sons médicaux nécessaires selon ses proches. Une information judiciaire a été ouverte, a indiqué Issa Chiroma, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement.
Ngota Ngota avait été arrêté avec deux autres journalistes en rapport avec une affaire de faux documents concernant l’acquisition d’un bateau-hôtel, le Rio del Rey, et mettant en cause le secrétaire général de la présidence de la République.
Pour Biloa Ayissi, directeur de l’hebodmadaire « Nouvelle Afrique » et par ailleurs vice-président de l’Union des journalistes libres du Cameroun, il ne fait les documents en question étaient faux, mais, dit-il, cela ne suffit pas pour que l’affaire soit confiée à la « police politique. »
