Les opposants togolais, réunis au sein du Front républicain pour l’alternance et le changement, ne sont pas près d’accepter la réélection du président Faure Gnassingbé, bien que celle-ci ait été confirmée par la Cour constitutionnelle. Ils entendent inscrire leurs actions futures dans la logique de leur rejet des résultats du scrutin présidentiel du 4 mars dernier.
Selon le président du Mouvement Sursaut-Togo, le Franco-Togolais Kofi Yamgnane - dont la candidature a été rejetée dès le départ pour cause de double acte de naissance - « tous les observateurs nationaux ou internationaux pensent la même chose, le RPT n’a pas gagné les élections, il y a eu beaucoup trop d’irrégularités. »
L’attitude de l’opposition n’a absolument rien à voir avec le fait que le président Faure Gnassingbé dirige le pays après son père, assure M. Yamgnane. « Ce n’est pas parce qu’on ne veut pas que le fils du père soit au pouvoir ; ce n’est pas ça, c’est parce qu’il gouverne mal », a-t-il déclaré.