Le gouvernement soudanais a conclu un autre accord de cessez-le-feu avec un groupe rebelle du Darfour à Doha, au Qatar, où se tenaient les pourparlers. Il s’agit du Mouvement de libération et de justice, une coalition de plusieurs factions rebelles du Darfour qui ont choisi de faire front commun ces dernières semaines.
<!-- IMAGE -->Le vice-président soudanais, Ali Osman Mohammed Taha, a paraphé l’accord au nom du gouvernement. Il a assuré que Khartoum est disposé à avancer vers un accord de paix complet et définitif. Taha a également demandé au Mouvement pour la justice et l’égalité (MJE), la plus importante faction rebelle du Darfour, de participer aux négociations.
Le MJE a accepté une trêve avec le gouvernement en février.
Cependant, ses dirigeants rejettent l’idée d’un accord séparé pour les autres groupes rebelles. Selon eux, les forces anti-gouvernementales soudanaises devraient s’exprimer d’une seule voix, la leur.
<!-- IMAGE -->Le vice-président Taha a remercié les dirigeants du Qatar pour leur soutien aux négociations, auxquelles plusieurs médiateurs étrangers ont également participé. Il a aussi exprime sa reconnaissance envers le Qatar, qui a créé une banque spéciale pour la reconstruction du Darfour et fait don d’un milliard de dollars.
Selon les Nations unies, le conflit du Darfour a fait quelques 300 000 morts, mais pour Khartoum, le bilan ne serait que 10 000 victimes.
Le Darfour, plus que toutes les autres régions du Soudan, a cruellement besoin d’infrastructures de base. Dimanche, l’Organisation de la conférence islamique organisera, au Caire, une levée de fonds en faveur de cette région soudanaise.