L’ancienne rébellion du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) continue d’occuper et d’exploiter les carrés miniers de l’Est de la RDC en dépit du fait que ses combattants ont été intégrés au sein de l’armée nationale. C’est ce qui ressort d’une enquête de Global Witness, qui appelle à la démilitarisation des zones minières de la RDC.
L’ONG juge cette situation particulièrement inquiétante dans la mesure où les revenus de cette exploitation pourraient servir à financer une nouvelle guerre en cas d’échec du processus de paix.
Emilie Serralta a enquêté sur le terrain. Elle explique que « dans certaines parties du territoire du Nord-Kivu, le CNDP opère, comme à son habitude, une administration parallèle, où il prélève des taxes entre autres, et que dans ces territoires-là – en particulier le Masisi – le gouvernement a très peu de capacité de contrôle et de pouvoir.»