Trois ans après la signature de l'Accord de Ouagadougou, le Premier ministre Guillaume Soro, qui est par ailleurs le secrétaire général des Forces Nouvelles, l'ex-rébellion ivoirienne, a commencé à négocier le désarmement de ses hommes ce week-end, au quartier général du mouvement à Bouaké.
Cette opération est exigée par le camp présidentiel, qui a multiplié les réunions et les stratégies pour demander sa mise en œuvre avant la prochaine élection présidentielle, maintenant prévue aux alentours de fin avril début mai.
Pour l’heure, la moitié nord du pays est toujours contrôlée par l’ex-rébellion de Guillaume Soro; et selon Global Witness et d’autres organismes d’observateurs, l’exploitation du diamant, en particulier, s’y fait encore en dehors des circuits officiels.
La question du désarmement est restée en suspens jusqu’ici malgré les diverses tentatives et mesures engagées en vue de réunifier concrètement la Côte d’Ivoire.