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Les frictions entre Pékin et Washington, loin de se résorber  


La Chine réitère son intention d’adopter des sanctions contre des compagnies américaines suite à des divergences entre les deux pays. La brouille entre Pékin et Washington portant sur divers griefs allant de la vente d’armes à Taiwan à la rencontre entre le président Barack Obama et le leader tibétain en exil, le Dalai Lama, ne s’est pas apaisée.

Qin Gang, le porte-parole du ministère chinois des affaires étrangères, a confirmé la prise de sanctions à l’encontre des sociétés américaines, en raison des ventes d’armes des États-Unis à Taiwan. Par ailleurs, la position des États-Unis sur les échanges, les droits humains ou encore les cyber-attaques chinoises présumées contre des organisations américaines ont jeté de l’huile sur le feu.

Il revient à Washington de rétablir la situation a estimé Qin Gang. Pékin demande aux États-Unis de prendre en considération la position chinoise et d’agir en conséquence pour réparer les dommages réalisés. M. Qin a ajouté que des sanctions seront infligées à des sociétés américaines, mais n’a pas fourni de date précise pour leur application.

Washington est également préoccupé par la position de la Chine sur des questions internationales telles que les efforts pour l’arrêt des programmes nucléaires en Corée du Nord et en Iran. Qin Gang n’a pris aucune position. Il a toutefois dit que la Chine continuera à œuvrer en faveur de la paix et la stabilité dans la région. Il a demandé à Téhéran, la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne et la Russie de « faire preuve de flexibilité ».

Le porte-parole a ajouté que Pékin avait bien « pris note » du rapport de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) selon lequel l’Iran pourrait travailler à la construction d’une ogive nucléaire. A noter que la Chine et l’Iran sont de proches alliés en raison notamment d’intérêts liés au pétrole.

Les États-Unis ainsi que d’autres pays pensent imposer de nouvelles sanctions à l’encontre de l’Iran concernant son programme nucléaire controversé. Toutefois Pékin, l’un des cinq membres du Conseil de sécurité de l’ONU pouvant user du droit de véto, s’y oppose.

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