La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a entamé son sommet mardi, à Abuja. En dehors des crises dans la sous région, les chefs d’Etat doivent trouver un nouveau président en exercice et un remplaçant à Ibn Chambas, qui était à la tête de la Commission de la CEDEAO.
Umaru Yar Adua, actuel président en exercice de la Cédéao est toujours hospitalisé en Arabie Saoudite. A cause de son absence le sommet, qui avait déjà été reporté, a été ouvert par Jonathan Goodluck, président par intérim du Nigéria. Ce dernier a d’abord commencé par regretter la suspension de la Guinée et du Niger de l’organisme sous régional pour reculs démocratiques.
Les chefs d’Etat discuteront aussi de la situation en Côte d’Ivoire et au Togo. La Côte d’Ivoire se dirige, une fois de plus, vers un report des élections. Le Togo connu pour sa tradition de violence électorale doit tenir le mois prochain un scrutin présidentiel.
Sur un autre plan, la sous-région est, de plus en plus, pointée du doigt pour le trafic de la drogue. Jonathan Goodluck, le président par intérim du Nigeria, a appelé à une action collective. Selon lui, la sous-région connait une nouvelle alliance entre les trafiquants de drogue et les terroristes et il faudrait une approche collective pour faire face à ces fléaux des temps modernes.
D’ailleurs la veille de ce sommet, sept Etats ouest-africains se sont engagés à Dakar à coordonner leur efforts dans la lutte contre le trafic des stupéfiants.