Le Syndicat des enseignants du Tchad (SET) vient d'entamer une grève de sept jours pour réclamer une augmentation de salaire de 150%. Les enseignants tchadiens réclament aussi l'application d’un statut particulier pour leur profession, qui leur attribuerait des indemnités de logement, de transport et des allocations familiales.
Selon le secrétaire général du SET, Souleymane Ganda Mato, le mouvement de grève a été amplement suivi dans « toutes les 22 régions du pays. »
Face à cette grève qui a paralysé ce lundi matin l'école tchadienne, le gouvernement a tapé du poing sur la table. « Les établissements scolaires publics doivent être normalement ouverts sur l’ensemble du territoire nationale », a fait savoir la ministre du Travail et de la fonction publique, Mme Fatimé Tchombi, ajoutant que les établissements privés doivent faire de même.
Le climat social s’était apaisé entre le gouvernement et les enseignants depuis la très grande grève de l’Intersyndicale en 2007.