Les éditeurs de la presse privée guinéenne ont des difficultés à faire vendre leurs journaux. L’économie du pays est faible, le marché publicitaire insuffisant. Conséquence : les journalistes se livrent à ce qu’ils appellent « journalisme alimentaire ».
En Guinée, il suffit d’adresser une lettre au procureur pour l’informer de la création d’un journal, explique Hassan Kaba, président de l’Association guinéenne des éditeurs de presse indépendante. « Aujourd’hui, il y a certains petits malins qui sont venus au métier non pour servir le métier, mais pour se servir du métier », déplore-t-il.