Le gouvernement de la RDC a demandé à l’ONU un plan de retrait progressif de la MONUC, la Mission de maintien de la paix forte de plus de 17 000 hommes. Ce retrait entre dans le cadre de la reconfiguration du mandat de la mission qui expire en décembre. Kinshasa attend un calendrier d’ici la première moitié de 2010 pour un retrait progressif. Les chiffres et les dates seront précisés lors de discussions aux Nations unies, selon le gouvernement congolais.
« Pourquoi faut-il prolonger indéfiniment la présence des Nations unies sans que celle-ci corresponde à un début de cessation de la situation qui nous met en difficulté d’être un Etat normal ? » se demande Philippe Biyoya, professeur de sciences politiques à l’Université de Kinshasa. De l’avis du professeur Biyoya, le gouvernement n’est pas nécessairement déçu de la présence de la MONUC. Toutefois, la mission onusienne devrait s’atteler sérieusement à la formation de l’armée congolaise, a-t-il déclaré.