Le Cameroun accuse un déficit de logements sociaux évalué à un million d’unités. Le Credit foncier, la Société immobilière du Cameroun (SIC) et la Mission d'aménagement et d'équipement des terrains urbains et ruraux (Maetur), qui avaient à charger de veiller au développement de ce secteur, n’ont réussi à loger qu’une minorité de Camerounais.
Les autres se débrouillent avec les moyens de bord, créant un habitat spontané, ne répondant à aucun plan d’urbanisation. Cette situation, déjà difficile, a été rendue encore plus précaire par les problèmes liés à la crise économique mondiale.