La situation reste tendue au Gabon après la victoire d’Ali Bongo Ondimba à la présidentielle du 30 août. Des heurts ont opposé, à Port-gentil, les forces de sécurité d’un côté et les pilleurs et les manifestants de l’autres durant toute la nuit. Les autorités françaises ont évacué leurs citoyens de la ville après que les manifestants eurent incendié le consulat français local.
L’Alliance pour le changement et la restauration, coalition appuyant l’opposant Pierre Mamboundou, a appelé à la résistance, au lendemain de l’annonce de la victoire d’Ali Ben Bongo Ondimba au scrutin présidentiel gabonais du 30 août.
L’Union
du peuple gabonais (UPG), le parti de Mamboundou, envisage de former
ungouvernement pour défier le président élu Ali Bongo, a dit à la Voix
de l’Amérique Louis Gaston Mayila, porte-parole de l’Alliance. La
résistance pourrait prendre la forme d’une grève générale ou d’une
campagne de désobéissance civile, a dit M. Mayila, en soulignant que
les gens ne doivent pas se livrer au pillage ou aux attaques contre les
ressortissants français.
Les dirigeants français nient toute implication de leur pays dans cette élection présidentielle en réponse aux accusations selon lesquelles ils auraient aider à organiser une fraude en faveur d’Ali Bongo Ondimba.