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Ultimatum de l’OEA aux putschistes du Honduras


L’Organisation des Etats Américains (OEA) a lancé un ultimatum aux leaders du coup d’état militaire au Honduras, pays d’Amérique centrale. « Vous avez trois jours à partir d’aujourd’hui pour rendre le pouvoir au président renversé Manuel Zelaya », a fait savoir l’OEA, qui menace de suspendre le Honduras.

L’ultimatum a été rendu public mercredi matin par le secrétaire général de l’OEA, Jose Miguel Insulza, après un session marathon des 34 pays membres au siège de l’organisation, ici à Washington, en présence du leader hondurien renversé. Les participants ont refusé de reconnaitre le gouvernement de facto au pouvoir à Tegucigalpa.

Le président Manuel Zelaya a, pour sa part, réfuté les accusations d’abus de pouvoir et autres délits formulés contre lui par les leaders putschistes. « Je n’ai pas eu droit à un procès. Je n’ai pas été appelé à la barre pour me défendre. Personne ne m’a dit quel était mon crime », a souligné le chef de l’état hondurien renversé.

Le président Zelaya, qui est actuellement au Panama, pour l’investiture de son homologue panaméen aujourd’hui, a annoncé son intention de rentrer dans son pays cette semaine. Parmi les leaders qui comptent l’accompagner pendant sa tentative de retour, la présidente de l’Argentine, Cristina Kirchner, le président de l’Equateur, Rafael Correa, et le secrétaire général de l’OEA.

Le président du gouvernement de facto de Honduras Roberto Micheletti promet de faire arrêter Manuel Zelaya s’il retourne au pays. « Il a déjà violé la constitution et les lois… Il ne peut pas rentrer en tant que président, à moins que le président d’un pays latino-américain le rétablisse par la force », a déclare M. Micheletti. Le président de facto du Honduras dit que son pays est prêt à se défendre contre toute invasion étrangère.



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