L’exécution de l’accord cadre de Dakar du 2 juin dernier pour un retour à l’ordre constitutionnel en Mauritanie se fait toujours attendre. Les membres du groupe de contact international sur la Mauritanie poursuivent les négociations pour amener les protagonistes à un compromis, mais en vain jusqu’ici.
L’UPR du général Mohamed Ould Abdel Aziz, le FNDD, la coalition de partis de l’opposition du Front National pour la Défense de la Démocratie et le parti RFD manœuvrent pour l’élection présidentielle fixée au 18 juillet 2009.
Cette âpre bataille se traduit par un blocage dans l’exécution l’accord de Dakar, qui prévoit la formation d’un gouvernement d’union nationale dont le rôle devrait être d’organiser des élections dans un délai de 45 jours.
Les principaux protagonistes sont le président démocratiquement élu, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, et le Comité de la junte responsable du coup d’Etat du 6 ao6t 2008, estime Mohamed Ould Maouloud, leader de l’UFP, un parti membre de la coalition du Front national pour la défense de la démocratie (FNDD), une coalition opposée au putsch.
« Le compromis politique fondamental, c’est que ces deux pouvoirs acceptent de disparaître pour laisser la place à une autorité de transition consensuelle », a-t-il expliqué. Selon Mohamed Ould Maouloud, « des pressions de courants peut-être jusqu’au-boutistes dans l’autre camp on fait que l’autre camp n’était plus prêt à cette mesure. »