La Cour Suprême du Burundi a confirmé la condamnation de l’ex-president du parti présidentiel, Hussein Radjabu, à 13 ans de prison pour complot contre la sureté de l’état. L’ancien homme fort du CNDD avait été arrêté en avril 2007 avec cinq de ses proches sous accusation de recrutement d’ex-rebelles pour perturber l’ordre public.
Condamné en avril 2008, il s’était pourvu en appel. Et aujourd’hui donc la cour suprême a tranché, il restera en prison. Pour son avocat, Me Prosper Niyoyankana, il s’agit d’un procès politique. C’est également l’avis de Pierre Claver Mbonimpa, président de l’Association burundaise pour la protection des droits de l’homme et les détenus politiques. Il a suivi de très près le procès Radjabu. Il estime que la sentence dans cette affaire « n’est pas la décision du juge, c’est la décision des autorités politiques, c’est la décision de l’exécutif ou bien du parti politique.»