La branche politique du Congrès national de défense du peuple (CNDP), ancien groupe rebelle congolais, refuse de signer l’accord de fin de la guerre avec le gouvernement de Kinshasa. Selon le nouveau président de ce mouvement politico- militaire, Désiré Kamanzi, le gouvernement congolais refuse notamment d’accorder une amnistie générale aux membres du groupe.
Par ailleurs, le retour des refugiés congolais vivant au Rwanda, au Burundi et en Ouganda est, selon le CNDP, subordonné à la mise sur pied d’une police de proximité regroupant des éléments du CNDP et du gouvernement devant les protéger, essentiellement des autochtones, chose qui n’a, jusqu’ici, pas rencontré l’assentiment du gouvernement congolais. La branche politique du CNDP se plaint aussi du fait que ses anciens militaires ne soient pas nourris et met en garde le gouvernement congolais des risques que présente cette situation.