L’intégration des rebelles du Congrès national de défense du peuple (CNDP) au sein des Forces armées de la RDC (FARDC) connaît quelques problèmes. Une ceremonie d’integration accéléree des troupes rebelles dans l’armee congolaise a été reportee à Rumangabo, au Nord-Kivu. Les combattants du CNDP ont rebrousssé chemin. Le porte-parole de l’armée congolaise, Olivier Amuli, a expliqué à la VOA que la ceremonie a été reportee à jeudi,à 11 heures pour des raisons logistiques.
Mais apparemment, il y a encore des problèmes de fond à régler avant que la nouvelle direction du CNDP accepte de déverser ses troupes dans l’armée nationale. Un proche du chef d'état-major du CNDP, Bosco Ntaganda, interrogé par notre correspondant Jack Kahora, a souligné que la déclaration du 16 janvier 2009 précise que le CNDP et le gouvernement mettraient sur pied une commission chargée de définir les modalités d’intégration des éléments du CNDP au sein de l’armée. En l’absence d’une telle commission, l’intégration ne peut pas se faire, a précisé la source.
Entretemps, les operations conjointes des armées congolaise et rwandaise se poursuivent au Nord-Kivu. Le commandement militaire annonce qu’une dizaine de localités occupées par des miliciens FDLR sont repassées sous contrôle de l’armee gouvernementale. De meme source, on précise que les derniers combats ont fait trois morts, dont le lieutenant-colonel Anaclet Hitimana, presenté comme un homme-clé, commandant de la brigade de réserve des rebelles Hutus rwandais FDLR. La Mission de l'onu en RDC (MONUC) qui, au départ, n’avait pas été associée à cette opération fournira un appui logistique aux FARDC ainsi qu’a l’intégration des troupes du CNDP et veillera à la protection des civils.