Pas moins de cinq membres de la société civile gabonaise, tous connus
pour leur activisme contre la corruption, ont été arrêtés le 31
décembre et emmenés manu militari vers une destination inconnue. Parmi
les personnes. Depuis leur interpellation le 31 décembre, les autorités
gabonaises n’ont rien dit concernant leur lieu de détention ou de ce qu’on
leur reproche, mais l’on pense qu’ils se trouvent au siège de la police
judiciaire, explique Jean Elvis Ebang Ondo, membre de la société civile
à Libreville.« Les arrestations menées par les autorités gabonaises
sont une véritable stratégie d’intimidation, mais aussi de prise en
otage de la société civile », estime Olivier Thimonier, secrétaire
général de l’association Survie à Paris.d