Aux Etats Unis, le 11 novembre, c’est Veterans Day, la Journée des anciens combattants. A cette occasion, le président George Bush s’est joint aux autres dirigeants de la communauté internationale, pour commémorer le 90ème anniversaire de la fin de la Première Guerre mondiale. A New York, sur le pont du porte-avions devenu musée « l’Intrepid », George Bush a rappelé que les Américains ont « un devoir moral » de soutenir les anciens combattants du pays. De son côté, le président élu Barack Obama, a déposé une gerbe, lors d`une Cérémonie du souvenir, à Chicago.
Les femmes et les hommes qui servent au sein des forces armées américaines retournent généralement chez eux avec de nouvelles compétences, qui peuvent être très utiles dans le monde des affaires. C’est le cas de Robbie Doughty. Grièvement blessé en juillet 2004 dans de Nord de l’Irak par l’explosion d’une bombe en bordure de chemin, ce sergent de l’armée américaine a vu ses deux jambes amputées.
Après cinq mois de soins intensifs et de rééducation à l’hôpital militaire Walter Reed de Washington, Doughty est retourné chez lui, à même de marcher à l’aide de prothèses, mais réelles perspectives professionnelles.
Quelques mois plus tard, un article consacré aux blessés de guerre et parlant du courage et de la détermination de l’ancien sergent a attiré l’attention de Michael Ilitch, le fondateur de Little Ceasar’s, une chaîne de pizza. Se souvenant de sa propre expérience de jeune soldat démobilisé en 1959, il a téléphoné à Robbie Doughty et lui a laissé un message.
« Je n’avais aucune idée de ce à quoi cela aboutirait ; quelques jours plus tard, lorsque j’ai parlé à M. Ilitch, il m’a offert l’opportunité d’ouvrir ma propre franchise de Little Ceasar’s à Paducah. J’ai saisi l’opportunité au vol », a expliqué l’ancien combattant Doughty. Aujourd’hui, deux ans après ce contact, la franchise de pizza lancée par Doughty connaît un grand succès ; ce qui a encouragé le président de la chaîne Little Ceasar’s à demander à son équipe d’élaborer un programme spécial, qui aiderait les anciens combattants qualifiés à ouvrir des franchises.
« Tout
d’abord, c’est une bonne chose de donner quelque chose en retour à ces
anciens combattants qui ont tant fait pour nous. Mais en plus, c’est
une bonne proposition du point de vue des affaires, dans la mesure où
les anciens combattants font preuve d’un engagement personnel, d’un
haut degré d’intégrité et savent travailler en équipe », a expliqué M.
Scrivano, PDG de la chaîne Little Ceasar’s.