Liens d'accessibilité

Dernières nouvelles

Géorgie : Moscou fait fi des appels de la communauté internationale


L'armée russe a continué, aujourd'hui, ses raids aériens contre la Géorgie, en dépit des appels à respecter le cessez-le-feu annoncé par ce pays. Pour les Russes, la balle est dans le camp géorgien qui, disent-ils, continue son offensive contre Tskhinvali, la capitale de l’Ossétie du Sud. Les Etats-Unis oeuvrent avec leurs partenaires européens pour appuyer les efforts de médiation dans ce conflit, médiation diligentée par le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner et son homologue finlandais, Alexander Stubb. Washington a d’ailleurs dépêché hier un émissaire, Matthew Bryza, dans la région.

Une conférence avec les ministres des Affaires étrangères du G7 a été convoquée par la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice, ont indiqué des officiels du Département d'Etat américain. Les membres de ce groupe ont réaffirmé leur soutien à l'intégrité territoriale et la souveraineté de la Géorgie et exhorté la Russie à les respecter et à accepter la trêve proposée par les autorités géorgiennes.

Robert Wood, porte-parole au Département d'Etat, a rejeté les accusations selon lesquelles Washington n'a aucun moyen d'influencer Moscou concernant l'arrêt des hostilités. « Les Etats-Unis ne sont pas les seuls concernés par cette crise. Il y a les Etats-Unis mais aussi leurs alliés et l'opinion publique qui voudraient voir ce conflit réglé. Nous voulons voir les Russes se retirer et arrêter leurs attaques contre la Géorgie. Plus important: nous volons obtenir un cessez-le-feu immédiat. Nous voulons voir les efforts de médiation réussir et les Russes accepter la médiation », a déclaré M. Wood.

Lors de leurs entretiens à Pékin, en marge des jeux olympiques, le président Bush avait dit au Premier ministre russe Vladimir Poutine que la violence dans cette région est inacceptable et que la riposte de Moscou était disproportionnée.

De son côté, le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, s'est entretenu avec le président Georgien Mikhail Saakashvili. Leurs discussions ont porté sur un plan de sortie de crise en quatre points proposé par l’Union européenne. Celle-ci suggère, dans un premier temps, un cessez-le-feu, ensuite l’accès aux victimes civiles, puis un retrait des troupes russes et géorgiennes qui sera supervisé par la communauté internationale ainsi qu'une solution politique soutenue par l’Union européenne, l’OSCE, l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe et éventuellement l’ONU.

XS
SM
MD
LG