La signature, la semaine dernière, d’un contrat de cinq ans, d’une valeur de 42 millions de dollars, entre la compagnie française Areva et la RCA pour l’exploitation de l’uranium de Bakouma a signalé une nouvelle ère dans le secteur minier centrafricain. L’opération,qui devrait démarrer en 2010, doit créer des emplois et générer des revenus pour le gouvernement centrafricain.
Miné depuis plusieurs années par des mutineries, rebellions et guerre civile, le pays a du mal à s’engager dans la voie du développement. Pourtant, il ne manque pas d’atouts, explique Charles Armel Doubane, professeur de droit public à l’université de Bangui. Le pays regorge d’une grande variété de minerais dont les trois essentiels sont le diamant, l’or et l’uranium « qui vont entrer dans leur phase d’exploitation industrielle très bientôt », souligne M. Doubane, ajoutant que la RCA doit aller à « une sorte d’investigation » pour connaître son potentiel minier.
Selon M. Doubane, l’espoir est que la signature de la convention entre le groupe Areva et la partie centrafricaine permettra « de débourser de l’argent certainement frais pour aider au développement de la République centrafricaine et essayer effectivement de l’aider à régler ses problèmes cruciaux de liquidité. »