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Second tour de la présidentielle au Zimbabwe : la question des observateurs n’est toujours pas réglée


Le président de la Commission de l’Union africaine, Jean Ping, affirme que l’UA enverra au moins cinquante, et peut-être plusieurs centaines d’observateurs au Zimbabwe pour surveiller le second tour de l’élection présidentielle. L’UA souhaite que le vote se passe dans une atmosphère transparente, juste et calme, a-t-il dit.

La question des observateurs reste une pomme de discorde entre le gouvernement zimbabwéen et le leader d’opposition Morgan Tsvangirai. Ce dernier souhaite le déploiement non seulement d’observateurs mais aussi de forces régionales de maintien de la paix.

Pour sa part, Harare refuse d’accepter des observateurs de l’Onu et des pays occidentaux tant que les sanctions contre certains membres du gouvernement Mugabe n’auront pas été levées.

Par ailleurs, des policiers armés ont intercepté un convoi de diplomates dans la banlieue de Hararé mardi, après qu’ils eurent visité un hôpital où sont soignées des victimes des violences post-électorales. Selon des témoins, le convoi a été arrêté à deux reprises : à la sortie de l’hôpital, puis à un barrage routier.

Parmi les diplomates: l'ambassadeur des Etats-unis au Zimbabwe James McGee, et des émissaires des Pays-Bas, de la Tanzanie, du Japon et de l’Union européenne. L’ambassadeur McGee a exigé qu’on laisse le convoi passer, et éventuellement, les policiers ont relâché le groupe sans procéder à des arrestations.

Le déplacement des diplomates s’inscrivait dans le cadre d’une mission d’enquête dans des hôpitaux et un camp où l’on pratiquerait, dit-on, la torture en rapport avec les violences post-électorales. M. McGee a dit à la presse que les diplomates ont pu réunir des preuves concrètes du fait que le gouvernement zimbabwéen attaque des opposants présumés à l’approche du second tour de l’élection présidentielle.

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