Le Mouvement pour l’émancipation du Delta du Niger ( MEND) a fait cette offre dimanche. Le leader en question est Henry Okrah, arrêté l'an dernier en Angola pour contrebande d'armes. Le gouvernement nigérian réclame son extradition pour le passer en jugement.
Les 4 et 10 janvier, le MEND avait menacé d'intensifier la violence dans la région du Delta, mettant en garde contre de possibles attaques contre les barrages routiers et les véhicules de l'armée nigériane.
Ces deux dernières années, le MEND a revendiqué plusieurs enlèvements de travailleurs étrangers, ainsi que de nombreuses attaques contre des installations pétrolières dans la région du Delta. Des sources militaires et les services de renseignements au Nigeria laissent entendre que les rebelles semblaient s’armer comme pour préparer une grande offensive.L’armée nigériane a été placée en état d’alerte maximale pour riposter contre toute menace à l’encontre des personnes et des biens. Le gouvernement fédéral a ordonné aux militaires déployés dans la région du Delta de lancer une offensive contre tous les repères du MEND.
La semaine dernière, les rebelles du MEND ont revendiqué des attaques contre quatre navires pétroliers. Mais, pour le porte-parole de l’armée nigériane à Port Harcourt, les forces armées ont fait échouer cette tentative et empêché les assaillants d’atteindre leurs objectifs. Rappelons qu’au début du mois, des hommes armée ont attaqué un hôtel et une boîte de nuit à Port Harcourt, faisant au moins 18 morts. Une semaine auparavant, juste après la rupture des négociations entre les autorités et les rebelles, quatre policiers et sept civils avaient été tués.