La date du 31 décembre approche sans qu’un accord global ait été trouvé entre l’Union européenne et partenaires africains concernés par les fameux accords de partenariats économiques (APE). Ce rendez-vous manqué aura-t-il des répercussions sur les économies africaines ? Idriss Fall a interrogé à ce sujet l’économiste Ablassé Ouédraogo, président de la commission mise sur pied par la CEDEAO pour le suivi des négociations avec l’Union européenne.
L’Afrique de l’Ouest a fait le constat le 5 octobre dernier, à Abidjan, au cours d’un conseil ministériel de suivi des négociations, qu’il reste un volume important de travail à réaliser, avant la conclusion et la signature d’un APE complet et global, dit Ablassé Ouédraogo. C’est pourquoi, poursuit-il, l’Afrique de l’Ouest demande une période additionnelle pour parachever ce qui a été entrepris. Il faut encore déterminer les mesures et programmes d’accompagnement avec, à la clé, un calendrier d’accès au marché. Les Européens préconisent des accords intermédiaires, dans la continuité des règles pertinentes auprès de l’Organisation mondiale pour le commerce (OMC).