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La Chine s’en prend à la liberté de la presse


Les groupes internationaux de défense de la liberté de presse et des droits fondamentaux se disent préoccupés par la répression persistante de cette liberté et de ces droits par le gouvernement chinois.

Bob Dietz est coordonnateur pour l’Asie au Comité pour la protection des journalistes. Il dit que son groupe, basé à New York, s’est joint à d’autres entités pour demander à la Chine de respecter sa promesse de mettre fin à la répression des journalistes chinois - un engagement pris en 2001 quand le Comité olympique international lui a accordé le droit d’organiser les jeux olympiques d’été 2008.

Selon un nouveau rapport du Comité pour la protection des journalistes, le gouvernement chinois « impose des restrictions sévères sur la presse interne et pratique la censure malgré sa promesse d’accorder une liberté totale aux médias. » Le document souligne que la Chine a mis en place « de vastes règlements de censure » et que « les attaques et le harcèlement du personnel des médias se font dans l’impunité. » Toujours selon ce rapport du CPJ, 29 journalistes sont actuellement emprisonnés en Chine.

Human Rights Watch, le groupe de défense des droits fondamentaux basé à New York, accuse le gouvernement chinois d’entraver systématiquement la tâche des journalistes étrangers, cette année, en dépit de son adoption, début 2007 « de plusieurs réglementations temporaires pour respecter sa promesse au Comité olympique international de garantir la liberté des journalistes. »

Pour sa part, Reporters sans frontières exhorte le gouvernement chinois à libérer les journalistes, les dissidents qui s’expriment sur Internet, et les activistes pro-liberté d’expression qui sont actuellement emprisonnés. Cette ONG, basée à Paris, demande également à Pékin de mettre fin à la censure des médias d’information et de l’Internet. Selon Reporters Sans Frontières, au moins douze sites Internet ont été fermés ou bloqués, en juillet, par la Chine.

Le groupe de défense des droits fondamentaux Amnesty International précise, lui, que le gouvernement chinois se sert des jeux olympiques comme d’une excuse pour justifier « sa campagne de répression croissante contre les militants des droits de l’homme et les journalistes en Chine » au nom de « l’harmonie ou de la stabilité social. » au lieu de « considérer les Jeux comme un catalyseur pour les réformes. »

Dans son tout dernier rapport annuel sur les droits de l’homme, le département d’Etat américain note que « les lois chinoises préconisent la liberté d’expression et de presse, mais que dans la pratique, le gouvernement ne respecte généralement pas ces droits. » Comme le secrétaire d’Etat adjoint John Negroponte l’a dit au Congrès des Etats-Unis, le gouvernement chinois « doit respecter le droit de ses citoyens de s’exprimer, de se rassembler et de publier... sans faire l’objet de contrainte. »

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