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CITES: Le sort de l’éléphant africain à l’ordre du jour


Des représentants d’une vingtaine de pays africains sillonnent en ce moment les pays de l’Union européenne pour tenter d’obtenir un moratoire de vingt ans sur le commerce de l’ivoire. Il s’agit notamment du Kenya, du Mali et de la RDC qui espèrent que ce moratoire sera adopté lors de la prochaine CITES, la Convention sur le commerce internationale des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction.

Selon David Morgan du secrétariat de la CITES à Genève, le cible trois pays africains : L’Afrique du Sud, Namibie et Botswana. Une autre proposition a été introduite par les pays désireux d’avoir un commerce de l’ivoire et tous ces projets feront l’objet de discussion lors la 14e CITES prévue aux Pays-Bas. Le Botswana, qui dispose de beaucoup d’éléphants et gère bien ses stocks, voudrait bénéficier de la vente de l’ivoire généré par ce stock, a fait remarquer David Morgan.

Modibo Cissé, ingénieur des Eaux et forêts de la Convention sur la biodiversité locale au Mali, explique de son côté que son pays gère un projet de conservation d’éléphants financés par la Banque mondiale dans la région du Gourma. Les pachydermes de cette zone migrent entre le Mali, le Burkina et le Niger, a-t-il dit, en soulignant que la préservation génère le tourisme.

Pour ce qui est de choisir l’Union européenne pour la campagne de sensibilisation sur le moratoire, M. Modibo Cissé a rappelé que les pays européens assistent l’Afrique de diverses manières en matière de préservation de la faune et de la flore et sont, de ce fait, bien placés pour plaider la cause des Africains au plan international.

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