Le Conseil de sécurité de l’Onu recevra, jeudi, un rapport du haut représentant de l’Onu pour les élections en Côte d’Ivoire. Ce dernier expliquera l’importance de l’Accord de Ouagadougou et fera le point sur les préparatifs électoraux en Côte d’Ivoire, a fait savoir Yves Sorokobe, porte-parole de l’Onu à New York.
Dans un entretien avec Calie Rerodo, M. Sorokobe a également précisé que le représentant spécial par intérim du secrétaire général de l’Onu en Côte d’Ivoire élaborera, lui aussi, sur les conditions politiques en côte d’Ivoire après l’accord de Ouagadougou et expliquera comment l’Onu travaillera dans l’ère post-Ouagadougou. L’Onu se félicite de l’accord de Ouagadougou, mais rappelle que celui-ci ne pourra pas être appliqué en dehors du cadre des résolutions du Conseil de sécurité, a précisé le porte-parole onusien.
En Côte d’Ivoire même, le discours à la nation de Guillaume Soro, secrétaire général des Forces nouvelles, suscite un optimisme mesuré. « Je demande aux Ivoiriens de s’ approprier le dialogue direct car il ne consacre ni vainqueur, ni vaincu », avait déclaré le numéro 1 des Forces nouvelles. Des Ivoiriens interrogés par notre correspondent Rach Nguessan Kouassi disent qu’ils attendent que les uns et les autres appliquent l’accord de Ouagadougou.
Pour Alphonse, un commerçant d’Abidjan, « les populations ont toujours respecté les accords, c’est plutôt ceux qui signent les accords, chaque fois, qui posent un problème. (,,,) C’est à eux de signer, les populations suivront. » Gaston Nyawor, « ce sont les Forces nouvelles qui, par leurs revendications, ont apporté la guerre en côte d’Ivoire. Si le Premier responsable des Forces nouvelles dit que, maintenant, il est pour la paix, c’est une bonne chose pour la Côte d’Ivoire. »