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Célébrations de la Journée internationale de la femme


La journée internationale a été célébrée jeudi, 8 mars. En Afrique et dans le reste du monde, on a rendu hommage aux contributions des femmes et honoré celles qui luttent pour la promotion de leurs droits. Ici à Washington, le chef de la diplomatie américaine, Condoleeza Rice, a remis hier le tout nouveau prix international du courage féminin établi par le département d’Etat à dix femmes qui se sont particulièrement distinguées dans ce domaine.

Madame Rice a promis que les Etats-Unis continueraient leur campagne pour l’égalité pleine et entière des femmes. « Nous n’accepterons pas que des femmes et des filles soient vendues dans le cadre de l’esclavage moderne. Nous n’accepterons pas qu’on leur refuse l’instruction », a souligné le chef de la secrétaire d’Etat américaine. Parmi les lauréates du prix international du courage féminin, figure la zimbabwéenne Jennifer Louise Williams, fondatrice et leader du mouvement féministe WOZA, qui signifie « femmes du Zimbabwe, levez-vous ! »

« Madame Williams a été arrêtée, harcelée et soumise à des abus physiques. En unissant les zimbabwéennes de toutes les races et communautés ethniques, elle a fait connaître à l’échelle nationale les problêmes sociaux, économiques et politiques de son pays », a expliqué, de son côté, la sous-secrétaire d’état Paula Dobriansky. A l’Onu aussi, l’on a célébré la journée internationale de la femme. Le secrétaire général Ban-Ki-Moon a souligné son intention de promouvoir la parité entre les sexes au sein de l’organisation internationale.

Son représentant spécial adjoint en RDC, Ross Mountain, s’est rendu à Lodja, une localité où les cas de viol sont monnaie courante. L’hôpital local reçoit jusqu’à 15 victimes de viol par an, explique l’infirmière José Ohondjo. Certaines des filles violées à Lodja ont été infectées par le VIH, mais l’ignorent, explique notre correspondant Eddy Isango. Le représentant spécial adjoint du secrétaire général de l’Onu en RDC dénonce cette situation. « Il faut effectivement que les gens qui commettent ces actes soient punis pour que ce la s’arrête », a déclaré Ross Mountain. Selon notre correspondant Eddy Isango, les traditions de mariage précoce dans la région font que le viol d’une jeune fille n’est puni que d’une amende se chiffrant à un certain nombre de chèvres ou de porcs.

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