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Ecoutes éléctroniques aux Etats-Unis: le président Bush défend sa position


Le président Bush a dit qu’il est bien décidé à donner son feu vert à de telles activités, tant qu’elles seront nécessaire pour lutter contre le terrorisme. M. Bush a dit aussi qu’il était habilité, de par la loi et la constitution, à autoriser de telles pratiques. Et ce, bien que dans la plupart des cas, il faille obtenir le mandat d’un tribunal. Le président Bush s’est vu poser plusieurs questions sur cette affaire, lors de la conférence de presse qu’il a donnée lundi, suite aux révélations de la semaine dernière dans le New York Times.

M. Bush a souligné que de telles activités visent les personnes ayant des liens avec le réseau al-Qaida ou ses associés. M. Bush a dit aussi que ses pouvoirs, dans ce domaine, ne sont pas illimités et que son administration notifie “en permanence“ le congrès sur de telles pratiques. M. Bush estime qu’il est honteux de révéler au grand jour des activités secrètes, quand le pays est en guerre. Président de la commission des affaires judiciaires au sénat, le républicain Arlen Specter a demandé l’ouverture d’une enquête, afin de déterminer si un tel dispositif de surveillance constitue une violation de la constitution des Etats Unis.

M. Bush a par ailleurs défendu sa politique en Irak et appelé à la prorogation du Patriot Act, loi anti terrorisme qui vient à expiration à la fin du mois. Ses dispositions ont pour effet de renforcer les pouvoirs des autorités notamment en matière de perquisitions, fouilles et surveillance.

Les réactions ne se sont pas fait attendre: trois sénateurs démocrates se demandent si Monsieur Bush est, de, par la loi, habilité à faire surveiller, en secret, les appels téléphoniques et les courriers électroniques entre des personnes aux Etats-Unis et dans d’autres pays.

Pour le sénateur Carl Levin, aucune loi, ni la constitution ne donnent à M. Bush, l’autorisation de mettre sur table d’écoute des citoyens américains, sans le mandat d’un tribunal. Les arguments de M. Bush, fait valoir le sénateur Levin, vont à l’encontre de la Déclaration des Droits, qui assure la protection de la vie privée des Américains. Le sénateur Levin a, par ailleurs, accusé le président Bush de s’arroger le contrôle de la loi. Les sénateurs Russ Feingold et Jack Reed, ont demandé l’ouverture d’une enquête.

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