La 11e conférence internationale sur les lacs se tient cette semaine à Nairobi au Kenya. A cette occasion, le Programme des nations unies pour l’environnement (PNUE) a publié un atlas des lacs africains.
Celui-ci fait ressortir des changements impressionnants qui affectent l’environnement. M. Sékou Touré, haut responsable du PNUE, a expliqué à Camille Grosdidier que l’objectif poursuivi est de partager et mettre à la disposition des décideurs toutes les connaissances acquises au sujet des lacs et de leur bassin.
L’ensemble des lacs ont subi une variété de dégradations et en l’absence de concertations entre pays riverains, la situation ne peut qu’empirer, a dit M. Touré. Le cas du lac Tchad illustre parfaitement les problèmes lacs africains. La densité élevée de population, les pressions des activités humaines ou agricoles aggrave la pollution des eaux, mais crée également des conditions de filtration des eaux ; une forte accumulation des sédiments a une incidence sur le volume d’eau stocké dans ces lacs.
La combinaison de ces facteurs plus les sécheresses récurrentes font que le lac s’est rétréci de façon considérable.